Chauffer l’eau des bassins de Flottibulle au moyen des énergies renouvelables
C'est l'histoire d'une centrale thermique, devenue l'une des plus importantes de France...
L’orientation de la Ville de Pont de Claix (38) en matière d’environnement, et notamment dans le cadre de sa démarche «Agenda 21», l’a amenée à solliciter la Compagnie de Chauffage (CCIAG) au début de l’année 2012. Son objectif : lui confier l’étude et la réalisation d’une centrale solaire thermique, située au centre nautique de Flottibulle.
La CCIAG a alors travaillé en partenariat avec Lacaze Energies (assistance à maîtrise d’ouvrage et fourniture de matériel) et également avec IRCM (fourniture de la charpente
métallique). Pont de Claix renouvelle avec la CCIAG le contrat de la piscine et lui confie l’exploitation de cette centrale, dont les champs de capteurs ont été installés sur la toiture-terrasse du centre nautique.
La mise en service de la centrale thermique a eu lieu début octobre. Elle a été inaugurée le 15 octobre, en présence du maire de la Ville de Pont de Claix, des Présidents de la CCIAG et de Lacaze Energies.
L’installation en quelques mots:
- Un partenariat public-privé efficace
- Ville de Pont de Claix : en mettant à disposition le toit de l’équipement public, la ville bénéficie de l’énergie à un coût inférieur.
- Compagnie de Chauffage : assure la prise en charge des travaux d’investissement,
de l’entretien et de l’exploitation de l’installation. - Lacaze Energies : a assuré l’assistance à maître d’ouvrage, au travers de son bureau d’études dédié, et a fourni les capteurs solaires thermiques plans.
- Une installation novatrice et irréprochable d’un point de vue environnemental
- 184 capteurs solaires thermiques plans, fournis par LACAZE ENERGIES, présents sur une surface de 470m² sur la toiturre-terrasse,
- Une production de 310 MWh par an, en vue de préchauffer les bassins,
- Une économie d’émanation de CO2 estimée entre 20 à 40 tonnes par an.
- Le financement du projet
- Coût total : 335 000 euros,
- Subventionné pour plus de la moitié par l’ADEME et la Région Rhône-Alpes.